Un des alchimistes de 1711, au caractère peu commode. Il dirige la section en charge des immortels au Bureau of Investigation (futur FBI).
Concernant Victor Talbot
Au 21e Siècle, Nile s'emporte
Je l'affirme.
Je n'ai rien à dire le concernant, sinon les critiques les plus véhémentes.
Il a toujours été celui qui tenait à voir les règles suivies à la lettre, même autrefois. Si strict qu'il plaçait les règles et les obligations avant ses propres sentiments.
Mais j'affirme ceci.
Cela ne signifie pas qu'il s'accrochait aux règles comme une vérité unique, ou qu'il était un dictateur qui appréciait d'enfermer les gens à travers des lois.
J'affirme qu'il pensait probablement que la loi était le seul moyen de rendre les choses équitables, le seul moyen de rendre tout le monde heureux.
Victor était un abruti malin. Il savait qu'il n'y avait aucun moyen d'apporter le bonheur au monde entier. Il a décidé que pour garder en rang les pensées et valeurs individuelles, afin de minimiser l'effet des différences de mentalité, une certaine quantité de contrôle devait être accordée à la loi.
Tout cela, je l'affirme, est parfaitement raisonnable. C'est une école de pensée commune.
Mais il s'est placé dans le rôle du vilain, la tête de proue du mal, supportant seul le mépris que les détracteurs de la loi déversaient sur eux. Il est assez lunatique, rarement sympathique au premier abord, et ainsi je dirais qu'il remplit parfaitement son poste.
Je l'affirme. Victor Talbot était maladroit, et stupide. Mais j'affirme également ceci. Parmi tous les alchimistes que j'ai connu, il était un des plus humains.
Presque autant que Zank.
Quand au reste... Elmer, Huey, Lebreau, Maiza, Szilard... chacun d'entre eux était brisé, d'une façon ou d'une autre. Victor est un abruti, mais dans un sens il s'inquiète surtout pour le bien des autres.
Un méchant plus absurde ne saurait exister.
Il a tenté autrefois de souder notre groupe d'alchimistes avec la loi, et maintenant il recommence avec les Etats-Unis.
Je suppose que ça montre à quel point il s'inquiète, à la fois pour le pays et pour ses citoyens.
Vraiment. Un pauvre naïf. Et un sacré connard !